Les modèles sociaux en France et en Allemagne à l’épreuve de la globalisation

Jean-Paul Raillard, Ancien directeur national du groupe SYNDEX, intervient autour de la globalisation.

Le projet de loi El Khomri est actuellement au centre d’une contestation souvent virulente portant sur des aspects touchant aux modalités de fixation du temps de travail et aux critères de licenciement.

Mais on oublie souvent qu’au cœur de ces questions se trouve la place de la négociation collective, celle des représentants des salariés et plus généralement nos modèles de relations sociales et de démocratie sociale.

Ces questions divisent profondément les organisations syndicales comme les économistes et le monde politique.

La référence à l’Allemagne est permanente en France, qu’elle porte sur le système de cogestion (plus exactement de codétermination) à l’intérieur des entreprises ou sur un système de négociation collective fortement structuré.

Mais le modèle allemand de relations sociales est lui même sous tension car fortement critiqué par certains dirigeants patronaux comme étant peu adapté aux exigences de la compétitivité pour l’économie allemande. D’autres n’hésitent pas à écrire que le scandale Volkswagen est un pur produit de cette « cogestion ».

Éclairer ce débat à la lumière de la théorie et de la pratique est une urgence pour le débat démocratique actuel.

Faut-il suivre l’exemple allemand lui-même contesté ou inventer un modèle français garantissant une place réelle pour un dialogue social loyal et efficient ?

Il abordera à cette occasion la loi travail/El Khomri en cours de discussion à l’assemblée et ….. dans la rue !

Pour en savoir plus

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